OSE SORTIR DU CHEMIN DEVIENS CE QUE TU ES Alternative à la souffrance au travail

inline_resized_1024_5a00a6f206060_238078Grande est la chance de toutes ces personnes qui s’épanouissent au travail. Qui peut même se vanter d’avoir trouver sa vocation à 7 ans, eu la bénédiction de ses parents, eu les moyens intellectuels ou financiers de poursuivre jusqu’au bout sa formation et d’avoir pu créer son entreprise (qui marche) ou trouver un travail dans une entreprise qui prend soin de ses salariés ?

Et les autres ? Combien de personnes subissent un travail qu’elles n’ont pas choisi, par nécessité, par peur de le quitter pour l’inconnu ? Combien de personnes se sentent démotivées, ont l’impression de ne pas utiliser tout leur potentiel, de passer à côté de leur existence ? Combien ne se sentent pas adaptées au monde du travail tel qu’il est voire à cette société ?

En 1929, Freud écrivait Malaise dans la civilisation. « Ce qui est bon pour la société n’est pas ce qui est bon pour l’individu. Ce qui est bon pour la société : le refoulement par les individus de leur singularité asociale. Ce qui est bon pour l’individu : l’expression de cette singularité »1

Presque 100 ans après, le malaise, loin de décroître semble s’être accordé à la croissance exponentielle de cette société de surproduction. Pour le profit, certaines entreprises tendent à deshumaniser leurs salariés qui deviennent tels des robots ou des pions interchangeables leur enlevant toute initiative et toute subjectivité, les harcelant, les mettant à mal physiquement et psychiquement.

Nombreux salariés en souffrance, tels des moutons qu’on amène progressivement à l’abattoir n’ont d’autres choix pour arriver à tenir le rythme et obéir aux injonctions de l’autorité supérieure que s’alcooliser, se droguer, prendre des somnifères, des anti-dépresseurs…

Mais un mouton peut décider de sortir de la queue même si en dehors, la réalité reste ce qu’elle est avec son lot de contraintes sociales et économiques. Cette sortie de route avant ou après un burn-out peut être un mal pour un bien et amener à une quête existentielle bénéfique, un « connais toi toi-même » socratique comme forme de souci de soi, de recentrage, comme manière de s’interroger sur ses désirs, ses besoins, de se mettre en question.

A ce « qui suis-je » fait écho « Deviens ce que tu es » : Ainsi Parlait Nietzsche (ou Zarathoustra). Etre à l’écoute de soi par la méditation, sonder son inconscient par la psychothérapie ou l’hypnose, se laisser guider par son intuition, explorer de nouvelles voies, pour finalement, comme on l’entend aujourdh’ui : « être en accord avec soi-même » (et ses valeurs), se sentir « à sa place », « être aligné », tout simplement s’épanouir.

Du courage, peut-être en faut-il, des échecs pour mieux rebondir, sûrement aussi.
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque »2 dit René Char. Prendre le risque pour devenir soi.

Pour une meilleure écologie de l’être humain, il paraît important de remettre en mouvement ce qui s’est figé, de remettre de la vie, du plaisir, d’être un Soi en devenir…pour un meilleur avenir.

  1. Charles Pépin. Les Vertus de l’échec. Allary Editions. Paris. 2016
  2. René Char. Les Matinaux. 1950

 

Illustration AL Margen

 

Super-héros, du fantasme à la réalité.

Qui n’a pas rêvé un jour d’être un super héros ?

de

d’avoir des super-pouvoirs, ne serait-ce que pour éviter les embouteillages en les survolant tel Superman ou être capable de se rendre dans un endroit à la vitesse de la pensée, de défendre la veuve et l’orphelin, de rendre le monde meilleur… ? Et je ne parle pas de la mère de famille qui trouverait bien utile de pouvoir ranger la chambre des enfants en chantant « Supercalifragilisticexpialidocious ». Vous avez réussi à le lire du premier coup ? Vous êtes sûrement un descendant de Mary Poppins !

Sans super-pouvoirs, que pouvons nous faire, nous, humains ? Mettre un costume et devenir pompier ou policier ? Faire des études et devenir médecin (ou psychologue 😉 ? trouver la Voie et devenir Mère Thérésa ? Créer une association qui aidera son prochain ? Aider une vieille dame à traverser la rue ? Sauver un animal en détresse ? Chacun peut, à sa manière, agir comme un héro (du quotidien) et ce, quelle que soit la mesure de l’acte salvateur.

Pourtant, certains transcendent le fantasme en allant encore plus loin. Même si l’habit ne fait pas le moine, rien ne vaut une cape, un beau collant moulant (attributs originels des hommes forts de cirque comme celui de Barnum & Bailey, avant d’être repris dans les comics books) et surtout un masque pour entrer dans la peau du personnage et devenir enfin, Super-Héros. Fans de vengeurs masqués et autres, ils sont quelques dizaines, en France à se déguiser pour aider les malades ou les SDF. C’est le pouvoir qu’ils se sont donné : venir en aide. Ce sont des « Real Life Super Heroes »1 (RLSH) qui luttent contre une société à deux vitesses. Ils ne font pas ça « pour se faire connaître et montrent qu’on peut aider de manière totalement anonyme et donc désintéressée » (dixit Avalon, l’un deux).

Mais pourquoi, au-delà du fanatisme Super Héros et du plaisir à se déguiser choisissent-ils de rester masqué ?

Est-ce pour se représenter leur corps différemment  ? «Les super-héros musclés changent l’image que les hommes se font de leur propre corps», selon des travaux menés à l’université de Buffalo et décrits dans le Journal of Experimental Social Psychology. Que ce changement de perception se fasse de façon positive ou non dépend largement de la connexion psychologique que le fan entretient avec le personnage fictif.

Est-ce parce que le port d’un masque media permet d’oser être plus fort et plus sûr de soi qu’on ne se l’autoriserait ou qu’on ne l’autoriserait socialement ; comme dans le film « The Mask » où Stanley Ipkiss, employé de banque fan des cartoons de Tex Avery qui n’a pas confiance en lui, découvre les masque de Loki et devient ainsi The Mask, un bandit masqué au pouvoirs incroyables qui représente la part désinhibée de Stanley.

Est-ce pour se libérer d’une part de jugement dans le regard de l’autre ? Agir masqué, c’est pouvoir être en toute liberté comme lors de ces bals à Venise ou ailleurs ?

Justicier masqué pour ne pas se justifier (même si certaines fois, face à la police, alors que le port d’un masque n’est pas répréhensible en soit, les RLSH doivent s’expliquer. La police n’aimant pas bien qu’on empiète sur ses plates bandes). Le fait d’appartenir à la « grande » famille des RLSH peut leur offrir la couverture idéale qui leur permet d’aider sans plus avoir à se justifier, ne serait-ce qu’auprès de la « bonne âme » toujours prête à critiquer. Une fois, leur mission du jour accomplie, ils tomberont le masque pour reprendre leur autre vie.

…Ou comme Batman, devenir un justicier peut avoir pour fonction de réparer les défaillances dont on a été, ou le sujet ou le témoin. Et ce monde ne manque pas de causes auxquelles on pourrait adhérer. Ces RLSH choisissent, tel un engagement de Super Citoyen, de tendre une bouteille d’eau ou un sandwich à un SDF alors que d’autres, regroupés en association, vont visiter des enfants malades àl’hôpital.

Est ce, comme le dit Bruce Wayne dans Batman Begins, parce qu’en tant que symbole,  « il devient incorruptible, éternel » (alors « qu’un simple homme, on peut l’ignorer ou le détruire » ?

Ou bien parce que se rattacher à une cause vaut mieux pour certains que de se sentir perdu dans ce monde de « fous » et sans repères (manque ou perte de conjoint, travail, projets…). Quitte à choisir un idéal, celui de « conformité sociale » pouvant apparaître peu attirant, la Cause apparaît alors comme un nouveau sens donné à leur vie. Comme le dit l’un deux : «  je préfère mourir en ayant fait de mon mieux et m’être battu, que mourir sans rien avoir accompli » et un autre « Je souhaite que beaucoup de gens s’y collent aussi, qu’on puisse tous servir la cause ; notre monde devient fou et indifférent » (Citizen, RLSH).

L’altruisme adopte de multiples visages, la subjectivité différentes formes..

Et si la phrase de l’Oncle Ben (de Peter Parker, alias Spiderman) « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités » peut résonner à nos oreilles, on peut se demander en voyant agir ces RLSH, si, à notre petite échelle, chacun ne pourrait pas revoir sa part de responsabilité et oeuvrer à l’amélioration de ce qui pourrait être un….Super Monde…

Et pour ceux que cela tenterait et si vous ne savez pas quel héros se cache en vous : pas de problème : psychologie.com propose le test : Quel héros se cache en vous (réponse en 17 questions).

Et si vous n’êtes pas au fait des « 8 principes héroïques » et des différentes techniques pour devenir un bon RLSH, un site,  « riche en ressource pour toute personne désireuse de devenir un RLSH, de se former en self-defense ou bien encore en secourisme », existe :

http://ecolerlsh.overblog.com/

aubergine

1Pour trouver l’origine de ce mouvement international, il faut remonter en 1985 au Mexique, pays alors ravagé par un énorme tremblement de terre. Un homme masqué au costume rouge et or décide de venir en aide aux victimes. Il se fait appelé : Super Barrio. Son action va être relayée par les médias et susciter des vocations.

Illustration de Superman de Benoit Lapray.

Mieux je pense, mieux je suis.

Tout le monde connait le célèbre cogito ergum sum (« je pense donc je suis ») de Descartes. La pensée et l’Etre étant des notions fondamentales de la subjectivité humaine. Mais pourrait on mieux penser ?

Nous avons la faculté de pouvoir créer consciemment de la pensée par la réflexion, l’élaboration mais il semble exister des moments où la pensée semble se produire d’elle même.

A ce moment-là, est-ce vous qui pensez ou bien la pensée qui pense même si vous ne le voulez pas ? Pour en être certain, décidez de ne plus penser pendant 5 minutes…..cela aura fini de vous convaincre.

Qu’en est-il de toutes ces pensées qui se forment dans notre esprit ? Décidons nous de leur teneur ? Du moment de leur appartition ? De leur rythme ? N’avez vous jamais pesté contre cette chanson ridicule que vous fredonnez dans votre tête et qui semble ne plus vouloir en partir ?

Notre esprit, notre mental est bien souvent en ébullition. En effet, on aurait environ 60 000 pensées par jour. Des mini-films passent en permanence dans notre cerveau. Dès que vous rêvassez ou que vous repensez à un problème, ces clips (qui ne durent en général que quelques secondes) se mettent en marche. Le fait est que nous nous identifions souvent à ces histoires et qu’ainsi nous créons les émotions qui vont avec et nous sommes emportés avec elles à travers la mémoire du passé, l’anticipation du futur ou l’interprétation du présent.

Nul n’a besoin de souffrir de pensées envahissantes (obsessions), de rester fixé dans le passé (stress post traumatique, dépression) ou projeté dans le futur (anxiété) pour trouver ce brouhaha intérieur dérangeant voire inconfortable.

Au présent, ce phénomène nous extrait du « moment présent », de « l’ici et maintenant » et détourne notre attention de la situation que nous vivons. « J’ai des difficultés à rester concentré », « on me parle mais je n’entends pas », « je casse/renverse souvent des choses ou me je cogne sans arrêt » …des phrases qui interrogent notre mode à être, notre présence (ou absence) au monde.

Concernant le passé : le « ressasser » en boucle renforcent les associations neuronales entre les faits et les sentiments douloureux qu’ils ont provoqués alors que « travailler dessus », l’élaborer, donner du sens en psychothérapie permet de s’en détacher et de prendre du recul.

Quant au futur, les scénarios des anticipations anxieuses ne se réalisent jamais et dans le cas contraire, la gêne éprouvée est souvent moins forte et plus brève que prévu.

D’autre part, les cognitions et croyances du type « Bien sûr qu’ils vont dire ceci si je dis cela… » ou « ça ne va pas marcher, je suis trop nul » peuvent être fausses, déformées par votre vision et risque de bloquer vos capacités les et de limiter vos possibilités.

Nos pensées nous empêchent alors parfois d’être. Nous sommes tellement dans nos pensées que nous ne voyons plus ce qu’il y a autour de nous ; « ailleurs » nous n’écoutons plus ce qu’on nous dit, nous ne sentons plus rien. Donc finalement c’est comme si nous étions débranché de nous-même.

Nos pensées ne sont pas toujours la réalité. Quand nous sommes dans nos pensées, nous sommes comme dans un film mais nous ne sommes pas dans la vie, dans le réel. On est alors pas loin du célèbre : Etre ou ne pas être ?

Retrouver son Etre ? être mieux ?Comment faire alors pour penser à bon escient ?

Pratiquer un mind-training (entrainement cérébral) de même qu’il existe un body-buiding ! Un entrainement de l’esprit basé sur l’attention, la concentration, l’observation de soi, de ses sensations, de ses pensées et ce sans jugements ni attentes permet de prendre du recul, de désactiver des émotions envahissantes, de récupérer son espace interne, de retrouver une sensation de calme et d’apaisement, de se recentrer sur l’instant présent, de lâcher-prise….

On peut donc chercher à développer et à tester au quotidien un outil de régulation attentionnel et émotionnel pour un meilleur équilibre psychique et alors on pourra dire un jour : « Mieux je pense, mieux je me porte ! »

Le smartphone, intelligent et évolué ?

Je suis comme presque tout le monde, je possède un téléphone portable. Bon ce n’est pas le plus sophistiqué mais c’est un smartphone (quand même!). On entend par là :

« ordiphone ou téléphone intelligent, téléphone mobile évolué disposant des fonctions d’un assistant numérique personnel, d’un appareil photo numérique et d’un ordinateur portable… ».

Il faut aussi savoir que je fais partie des gens à qui on pourrait répondre sur un ton sensiblement agacé  : « RTFM ! », acronyme anglais de la phrase « Read the fucking manual ». Cette instruction, surtout utilisée dans le jargon informatique, étant parfois donnée quand la réponse à une question peut être facilement trouvée dans un mode d’emploi. Comme je n’utilise que les fonctions téléphone/SMS/MMS et appareil photo, je l’ai toujours survolé à la vitesse de la lumière.

Je savais déjà que les hommes, et certains plus que d’autres, étaient doués d’intuition mais lorsque j’ai appris il y a plusieurs années que les téléphones l’étaient aussi, j’en ai été émerveillée et j’ai été à deux doigts d’éprouver de l’empathie pour eux. En effet, ils étaient doués d’écriture intuitive (ou prédictive), plus communément appelée T9. Ce mode d’écriture vous permet de réduire de moitié le temps consacré à la rédaction de votre message. Comme vous le savez probablement, il s’agit d’un procédé avancé permettant de reconnaître automatiquement les mots correspondant aux combinaisons de lettres saisies. Je me suis vite rendue compte que leur intuition n’était pas toujours juste. Par exemple, lorsque je tape les 4 premières lettres du mot bonheur, il se prend pour un guide touristique et propose hong kong, hongrie…ou bonnet

L’autre jour, alors que je m’évertuais, pour la énième fois depuis plusieurs jours à vouloir supprimer un message d’erreur de mon téléphone « le message n’a pas été envoyé, sélectionner le message pour le relire… » et que je n’y arrivais pas vu que je n’ai pas lu le « fucking manual », je tentais le coup en fouillant dans ma liste de sms et de ses brouillons (en vain). C’est alors que j’ai dû appuyer par inadvertance sur une touche ou deux et que je suis arrivée sur le mode :Insertion d’un texte rapide. -Diantre-, me suis-je dit in petto (j’adore placer cette expression…), ce téléphone est à ce point évolué et dispose des fonctions d’un assistant numérique personnel qu’il est capable de me trouver des phrases toutes faites, fréquemment utilisées, adaptées aux situations les plus larges et disons…relativement pertinentes pour « l’homme et la femme d’aujourd’hui » (dans son acception anthropologique).

Je lus donc la première proposition :

Où es tu ?

Voici une question tout à fait…intéressante…voire même utile et ouvrant tous les champs des possibles. En effet, elle appelle plusieurs réponses : « à la maison/ au travail/ dans la rue/ au lycée/dans un sous-marin (encore faut il que ça capte évidemment)/ aux toilettes (la nomo(bile) phobie concernant les personnes qui ne quittent jamais leur téléphone portable de peur de rater un appel…). Plus sérieusement cela peut être utile si on ajoute « peut tu acheter le pain ? ». A moins que ça ne serve à l’homme ou la femme jalouse lors de son interrogatoire habituel, et dans ce cas, la proposition de texte rapide numéro 2 « que fais tu ? » est tout à fait appropriée et peut être accolée. L’autre interlocuteur peut alors et éventuellement utiliser la suggestion numéro 5 « Je rentre », histoire d’apaiser l’angoisse de l’autre.

la deuxième :

Que fais tu ?

Encore une autre question tout à fait pertinente. On imagine tout à fait le dialogue possible avec un cas pré-cité :

  • Où es tu ?

  • Aux toilettes.

  • Que fais tu ?….

  • Euh…à ton avis ?

Dans ces deux textes rapides, on nous suggère, néanmoins, une attitude commune aux hommes à savoir la curiosité ! Reste à savoir si elle est bonne (lorsqu’elle aide à l’intelligibilité du monde) ou si elle garde son étiquette de « vilain défaut » (lorsque les questions sont ressenties comme gênantes ou envahissantes…).

La troisième :

Rappel ! S’il te plait !

Je passe sur la présumée faute au premier mot qui aurait été préférable à l’impératif soit : Rappelle !

On note cependant le désir de politesse accompagnant une demande assez injonctive et cela même si la deuxième partie semble avoir été rajoutée à la va-vite, comme pour enlever la culpabilité surgit brusquement. J’imagine que ce texte est réservé…aux urgences ! Et encore on peut déplorer que le portable ne soit pas assez « évolué » pour délivrer ces mêmes messages mais vocalement et avec différentes tonalités d’urgence dans la voix…en effet, le caractère de l’urgence reste toujours très subjectif. Et si l’on se permet de l’envoyer, il faut espérer que ce ne soit pas trop important car premièrement on ne sait jamais quand l’interlocuteur lira le message et deuxièmement… s’il s’éxécutera !

La quatrième :

Navré, j’ai une réunion.

….Bon, dans ce cas, la première question qui me vient est « quel est le pourcentage de la population qui a, régulièrement, une réunion ? ». Et puis cela signifie-t-il « navré, je ne peux vous répondre, je suis en réunion » et dans ce cas là, faut quand même que la personne prenne son téléphone, effectue une ou deux manips pour renvoyer ce message….à moins de le faire discrètement sous la table….bon d’un autre côté, je m’y connais autant en « manual » qu’en « conduites à tenir en réunion »… ou bien est-ce une réponse à une demande comme « est-ce qu’on peut se voir ? » ou « Rappel ! S’il te plait »… Dans tous les cas, j’imagine que celui ou ceux qui ont trouvé ces phrases pertinentes se sont un jour, assis à une table de réunion, pour faire un brainstorming sur « les phrases de l’insertion de texte rapide ». Je me dis alors : à quoi sert ce genre de réunion ? parce qu’on trouve aussi :

Ne t’inquiète pas ! Je vais bien.

Et là, on peut en avoir l’utilité si on vit avec quelqu’un de très anxieux et qui s’inquiète régulièrement de savoir si vous n’avez pas eu un accident ou…si on vit dans un pays en guerre…j’sais pas…

de même « je rentre » et « je serai bientôt là » est ce pour rassurer ou juste pour informer ?

quant à la palme d’Or : Tu as intérêt à venir ! Sinon quoi ? Est-ce ironique ? Parce que si on l’emploie trop…ça devient moins drôle ; ou est-ce du même acabit inquisiteur que « où es tu ?/ que fais-tu ? » ou autoritaire « Rappel !..»

Et c’est bien là le problème, sorties du contexte, sorties de la conversation, du ton employé, on peut tout interpréter de ces phrases et même en créer un article qui se veut drôle mais aussi questionnant quant à la société dans laquelle nous vivons : sa culture, ses valeurs, ses comportements, ses travers… Mais quitte à trouver des phrases dans mon téléphone, des « brèves » dont j’aurai l’utilité, j’aurai préféré trouver :

« salut, ça va ? »

« je pense à toi »

« je t’aime »

« navré, je suis en train de méditer »

« tu as intérêt à mieux vivre ! »

Et vous, qu’auriez vous aimé trouver ?

Pour conclure, j’en déduis que mon portable n’est pas aussi évolué qu’il veut bien le prétendre…